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Expressions marseillaises

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Expressions marseillaises

Expressions de la collection Expressions marseillaises

  • lenndi

    L'expression : chèvre Traduction Française : Signification : Une chèvre à Marseille est quelqu’un qui est considéré comme incapable dans sa fonction, et par extension dans toutes les fonctions. Ce sont le plus souvent les footballeurs qui héritent de ce sobriquet. On utilise aussi souvent le mot provençal, un cabrin. L’origine de ce mot est à chercher non pas dans le nom de l’animal mais dans le nom d’un outil appelé aussi chèvre constitué par un chevalet de grosses poutres qui servait à porter de lourdes charges. Par assimilation, une chèvre sur les chantiers ou sur le port était quelqu’un qui ne pouvait servir qu’à porter des charges ou à les tenir, quelqu’un à qui on ne pouvait pas confier des tâches très compliquées. Il y avait aussi une expression provençale, on l’a envoyé garder les chèvres, qu’on employait envers quelqu’un qui avait été chassé de la maison familiale parce qu’il ne voulait pas travailler. Un cabrot était quelqu’un dont les revenus étaient d’origine suspecte.

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    il y a 1 an

  • lenndi

    L'expression : cabanon Traduction Française : Signification : Du provençal cabano = cahute. La cabane est un mot passé dans le langage national pour désigner une petite construction assez fragile qui sert à entreposer divers objets et quelquefois d’habitation. Un cabanon est donc une petite cabane, à Marseille ce mot désigne les cabanes du bord de mer qui, à l’origine, servaient aux pêcheurs pour ranger leur matériel, et qui avec les années ont fini par servir de résidence secondaire où on vient le dimanche profiter des beaux jours, comme l’attestent certaines chansons du temps des opérettes marseillaises[5], on invitait au cabanon non seulement la famille mais aussi tous les amis pour se livrer à des agapes dominicales, si bien que le mot cabanon est devenu synonyme de régiment à cause de la foule. De là l’utilisation de ce mot pour souligner l’exagération dans une quantité. Exemple : Je lui ai demandé quelques sardines, il m’en a mis un cabanon ! = Je lui ai demandé quelques sardines, il m’en mis pour un régiment !

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    il y a 1 an

  • lenndi

    L'expression : taravelle Traduction Française : Signification : Du provençal Taravello = Claquet.A l’origine une latte de bois qui se fixait sur la meule du moulin et tournait avec elle, puis cylindre de bois de la dimension d’un manche d’outil qu’on enclenchait dans une roue pour la faire tourner, cette pièce étant amovible on pouvait la retirer pour s’en servir d’arme en cas de bagarre, comme le tonfa japonais.Ce mot désigne, tout objet contondant pouvant servir de matraque.Pendant longtemps à Marseille sur les stades c’était le piquet de corner qui servait de taravelle entre supporteurs adverses, lors de contestation sur l’attribution d’un but, ou d’un pénalty.Ex Il lui a dit 2 fois de s’arrêter, à la troisième il lui a mis un coup de taravelle sur le cabestron! (voir ce mot )

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    il y a 1 an

  • lenndi

    L'expression : tchapacan Traduction Française : Signification : Orthographe phonétique. Vient de l'italien acchiappare et can qui signifie attraper les chiens, les différentes prononciations patoisantes des italiens qui venaient à Marseille ont donné cette prononciation approximative qu’on retrouve à Marseille. Le tchapacan c’est littéralement l’attrapeur de chiens celui qu’on appelait pour attraper les chiens dangereux ou malades ou tout simplement pour les tondre et enlever les tiques. Bien évidemment c’était un travail exécuté par des gens qu’on ne voulait pas dans d’autres emplois, de plus étant payés à la tâche il travaillaient vite et bâclaient le travail. Depuis on appelle tchapacan quelqu’un qui travaille mal, les premiers à avoir droit à ce sobriquet étant bien entendu les coiffeurs.

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    il y a 1 an

  • lenndi

    L'expression : qui d’un capot commence, vers le comptoir s’élance ! Traduction Française : Signification : Cet aphorisme sentencieux inventé certainement par un joueur de cartes philosophe est une variante de la morale de Jean de La Fontaine rien ne sert de courir, il faut partir à point. Être capot dans certains jeux de cartes c’est perdre la mêne sans avoir fait un seul pli, ce qui donne le plus de points à celui qui réussit le capot et un avantage certain, dès le départ, pour gagner la partie. Dans les jeux de bistro, celui qui perd cette partie paie la tournée au comptoir mais c’est sans compter notre philosophe qui après de longues années d’observations s’est aperçu que la chance délaissait rapidement celui qu’elle avait trop rapidement épousé et lui faisait perdre inexorablement les mênes suivantes jusqu’à la défaite finale. Ces vers de mirliton ont dû plaire puisqu’on les retrouve dans d’autres jeux comme le tennis, lorsqu’un joueur gagne rapidement les premiers sets, ou les premiers points.

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    il y a 1 an