Qui est l'église ?

Aucun pasteur, évêque, prêtre ou diacre en responsabilité de transmettre aux baptisés la virulence et la grâce de l'Évangile, ni aucun chrétien soucieux d'intelligence et d'annonce de sa foi, ne devrait ignorer cette prédication lumineuse de Hans Urs von Balthasar qui concerne toutes les fêtes de Dieu, du Christ et de sa Mère tout au long de l'année liturgique. En prise avec les trésors de la théologie, et en phase avec les événements les plus actuels de ce temps de crise, Balthasar ne parle pas seulement aux chrétiens, mais à tous les hommes qui s'interrogent sur la finalité de l'homme et de l'histoire bouillonnante que nous vivons, en recherchant ce qui dans l'Évangile permet vraiment d'envisager l'avenir de la planète avec confiance.

Tu couronnes l'année de tes bontés [Psaume 65, 12 - Sermons pour les grandes fêtes de l'année liturgique

Ce livre est la brillante synthèse d'une oeuvre qui figure au premier plan de la pensée catholique au XXe siècle. L'élan qui anime tous les écrits de Hans Urs von Balthasar ne s'affirme dans aucun livre mieux que dans cette Théologie de l'histoire. Celle-ci est parfaitement centrée sur le temps du Christ : Dieu toujours présent parmi les hommes. Depuis l'incarnation, l'histoire se déroule dans ce temps nouveau ; il est la norme de l'évolution humaine ; c'est lui qui mesure le cours de l'existence, le progrès vertical et horizontal de l'humanité. Une fresque extraordinaire se déploie sous les yeux du lecteur : l'histoire s'intériorise en un destin personnel, la vocation de chacun se situe dans un destin historique universel. Cette vision eschatologique, d'un réalisme éblouissant et pathétique, nous montre que la fin des temps et les temps nouveaux sont déjà commencés.

Théologie de l'histoire

" Quel est, dans le christianisme, l'élément spécifiquement chrétien ? Le christianisme, dans sa réflexion sur lui-même, ne peut être considéré ni comme une doctrine de sagesse surélevant la sagesse religieuse de l'humanité grâce à un enseignement divin, ni comme un avènement définitif de l'homme personnel et social grâce à la révélation et à la rédemption. Il ne peut être compris que comme l'amour divin se glorifiant lui-même. Dans l'Ancien Testament, cette gloire est la présence de la majesté souveraine de Yahvé dans son Alliance ; dans le Nouveau Testament, cette gloire sacrée se manifeste comme le geste de Dieu qui dans le Christ aime "jusqu'à la fin", c'est-à-dire s'abaisse jusque dans la mort et dans les ténèbres. Cet amour qui va jusqu'à l'extrême et que le monde et l'homme ne peuvent même soupçonner, ne peut être perçu que s'il est reçu comme le "tout Autre". "
Hans-Urs von Balthasar

L'amour seul est digne de foi

Hans Urs von Balthasar est souvent perçu comme un théologien difficile à lire, alors qu'il a publié quantité de petits traités accessibles, destinés aux fidèles, et ici plus précisément aux jeunes. Aumônier d'étudiants à Bâle, il n'a en effet cessé d'accompagner les jeunes, et de les aider à discerner leur appel. Sept thèmes existentiels sont traités ici, depuis la question de la pluralité des religions, ou celle de la souffrance, jusqu'au mystère de l'Eucharistie et la question de l'appel, en passant par la prière, l'Écriture sainte et l'Église. Un petit livre qui devrait trouver toute sa place en aumônerie.

La réponse de la foi

La Dramatique divine - Tome 3, L'action

La Dramatique divine - Tome 1, Prolégomènes

En ordonnant les thèmes essentiels qui n'ont cessé de commander l'œuvre de Bernanos, le théologien Hans Urs von Balthasar a dressé le tableau le plus saisissant d'un univers qui n'est pas seulement celui de son créateur : c'est l'univers du chrétien ; plus encore, c'est l'univers de la foi vivante engagée dans le temps présent. C'est pourquoi, après avoir étudié l'image que Bernanos s'est faite de l'homme - et notamment de l'esprit, de la raison, du rêve et de l'imagination - l'auteur organise la partie centrale de son étude autour des sacrements, signes sensibles de la grâce qui sanctifie chacune des activités de l'homme. Par le baptême, le mystère de l'enfance prend son sens ; par la confirmation, la tentation, puis la défaite du désespoir ; par l'eucharistie, le sacrifice, la communion des saints et des pécheurs ; par l'ordre, le sacerdoce ; par l'extrême-onction, l'angoisse, l'agonie et la mort.
Dans cette perspective d'ensemble, les textes de Georges Bernanos, largement reproduits, se répondent les uns aux autres et développent toutes leurs implications. Le lecteur se trouve en présence d'une vaste synthèse dont la rigueur le dispute à la richesse et la fermeté à l'audace. C'est ainsi que la pensée de Bernanos et son action, les drames des personnages et les combats de l'homme, la violence de sa colère et l'humilité de son amour, prennent toute leur grandeur chrétienne.

Le chrétien Bernanos

L'alternative n'est pas de savoir si l'on sera conservateur ou progressiste ; il s'agit simplement de savoir si, pour son aggionamento, le chrétien peut mettre entre parenthèses l'épreuve décisive. Autrement dit, si, concernant la foi, le chrétien peut faire des expériences avec son intelligence sans y engager en même temps son amour. Car l'objet de la foi n'est rien d'autre que la manifestation du plus grand amour de Dieu pour tous et pour moi sur la Croix. Hans Urs von Balthasar

Qui est l'église ?

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